Exposition Patrimoine Pluneret : Préparation

© Patrick Lecouffe

Après mon exposition “Au fil du Loc’h“, Pierre Galène (animateur nature à Pluneret) m’a contacté. Il voudrait pouvoir utiliser mes photos pour son projet annuel d’exposition qui en 2017 aura pour thème la rivière d’Auray.

En effet, chaque année, la ville de Pluneret propose une exposition de photographies sur un thème relatif au patrimoine. Cette exposition en extérieur  est installée sur le cimetière de bateaux, dans l’anse du Govello, près de Kerisper. (Rive droite de la rivière du Bono, quelques centaines de mètres en amont du vieux pont.)

L’exposition est installée de la mi-juillet à la fin novembre, sur douze panneaux fixes.

Les photos seront présentées avec des textes de Pierre Galène.

La commande

Le projet de Pierre concerne la rivière dans son ensemble, de la source à l’estuaire, en 12 photos (sic!).

Pour ma part, je disposais de milliers de photographies prises dans la partie amont (le Loc’h) mais je n’en avais pas de la partie maritime.

Le Loc’h, Ria ou Rivière d’Auray

Rappelons que le Loc’h, qui prend sa source à Plaudren, à 15 km au nord de Vannes, s’écoule entre prairies et forêts sur une quarantaine de kilomètres. Puis, au petit pont de Tréauray (Brec’h), il atteint la zone remontée par les marées et devient donc une ria bretonne en changeant de nom. Curieusement, au lieu de s’appeler “Ria d’Auray”, il prend le nom de “Rivière d’Auray”; la francisation des noms bretons n’est pas connue pour être des plus logiques.

Photos pré-salés

Toujours est-il que je ne dispose que de très peu de photographies exploitables de la ria et Pierre en profite pour me passer une commande des plus précises : les “prés-salés” de la rive gauche, dans la partie Pluneret. Il s’agit de la vasière de Kerdaniel, entre Kerplouz et la pointe de Kerisper, juste avant la rencontre avec la rivière du Bono.

Bien sûr, tout doit être réalisé dans un délai très bref, d’autant qu’il me faudra aussi mettre en forme les affiches, le tout pour début juillet.

Cela pose quelques problèmes photographiques car il faut combiner les horaires de marées avec les horaires du soleil ! Pas de photo en milieu de journée pour la qualité de la lumière, pas de photo trop matinale ou trop vespérale pour que les ombres des bosquets n’envahissent pas trop les joncs et les roseaux.

Une première sélection

Ci-dessous une première sélection de photos prises à marée haute, mais un peu trop tôt car j’ai dû remonter le niveau des parties ombrées.

Vous avez sans doute vu passer un bar : Il n’était pas très farouche, je l’ai suivi plusieurs minutes, marchant dans l’eau à moins de deux mètres.

Vous avez vu aussi une carcasse de bateau et une ancienne clôture à vaches. Je reviendrai à marée basse, pour voir !

Quant au château qu’on voit sur l’autre rive, il s’agit du Plessis Kaër.

À suivre…